Projets de recherche européens et internationaux
Le réseau dense de collaborations internationales tissé par les groupes de recherche des trois sites de l’Institut d'Optique permet traditionnellement une forte présence dans les projets européens, qui constituent une part essentielle des financements sur projets de ses trois laboratoires : on compte ainsi cinq titulaires de contrats ERC, près de trente projets PCRD7 ou H2020 en recherche et mobilité des chercheurs (Marie Curie), ainsi que des financements de l’Agence spatiale Européenne, une action EURAMET et une action EURIPIDES.
Dans le cas du Laboratoire Charles Fabry, les montants représentent 40% des financements sur projets.
Hors Europe, l’IOGS est partenaire d’un Laboratoire international associé (LUMAQ, avec l’Université Laval au Québec), et collabore étroitement avec une Unité mixte internationale du CNRS (le LN2, avec l’Université de Sherbrooke au Québec, et dont l’actuel directeur est issu du Laboratoire Charles Fabry ; trois thèses en cotutelle s’y poursuivent) ; il participe à une action de la DARPA (Etats-Unis).
La notoriété de l’Institut d'Optique est attestée par un certain nombre de prix prestigieux : on citera au cours de la période de référence la médaille d’or internationale Niels Bohr de l’Académie danoise des ingénieurs et la médaille Niels Bohr de l’UNESCO, le prix Balzan et la distinction Ives Medal/Jarus Quinn Prize de l’Optical Society of America, le prix Tommassonni de l'université de Rome pour Alain Aspect, le prix Léon Brillouin de la SFO pour Philippe Grangier, le prix Servant de l'Académie des Sciences pour Jean-Jacques Greffet, le prix de l’European Frequency and Time Forum pour Giorgio Santarelli.
Les membres de l’Institut d'Optique prennent régulièrement part à l’organisation de manifestations internationales de leur domaine, et de l’optique/photonique en général. On citera à ce titre, parmi plusieurs autres au cours de la période de référence, la présidence de CLEO Europe 2016 (1800 communications, à Munich) et l’accueil par le site bordelais du congrès général bisannuel de la Société française d’Optique (550 participants, également en 2016).
La part des étudiants internationaux parmi les doctorants reste élevée ; elle bénéficie des financements européens (master Erasmus Mundus, réseaux Marie-Curie) qui ouvrent en même temps le recrutement hors Europe. Alors même que ces parcours internationaux sont ipso facto exclus de cette statistique, 17% des doctorants inscrits au Laboratoire Charles Fabry ont obtenu leur master hors de France (10% dans un autre pays européen, 7% hors Europe).
Les institutions partenaires sont choisies pour leur niveau international et la complémentarité de leurs spécialités par rapport à celles de l’Institut d'Optique pour mener des collaborations fructueuses ; elles sont donc très nombreuses (plusieurs dizaines d’établissements partenaires pour les projets cofinancés actuellement en cours) et, pour une partie, fluctuantes au fil des projets de recherche. On citera néanmoins la solidité et la pérennité de certains partenariats : par exemple, grâce à nos relations durables avec l’unité mixte internationale LN2 au Canada, 3 thèses en cotutelle sont en cours. On citera aussi 2 autres thèses en cotutelle (Université de Durham et NIST) et des séjours de chercheurs seniors à Sandia Laboratories et Livermore laboratories, aux universités de Berkeley et de Princeton. Parmi nos relations durables, on citera encore les Instituts Max Planck de Garching et d’Erlangen, les universités de Hanovre, Innsbruck, Delft, Joensuu, Modène, Southampton, Durham, l’Université Laval à Québec, l’Université de Pékin, l’Université Nankai à Tianjin.
Les chercheurs de l’Institut d'Optique sont régulièrement sollicités pour participer à des conseils scientifiques et des évaluations à l’étranger ou dans des organismes internationaux : on citera le conseil scientifique de l’EURAMET, de l’ERC, d’un Institut Max Planck.