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Être apprenti·e à SupOptique

Cette page est destinée à ceux qui veulent savoir concrètement comment fonctionne l'apprentissage, quelles sont les conséquences sur la formation, sur le diplôme, sur les débouchés ?

Tout au long de vos réflexions, gardez en tête ce message : l'apprentissage à SupOptique vous offre une opportunité unique pour vivre pleinement votre formation d'ingénieur en tant qu'élève, tout en acquérant une réelle expérience professionnelle en alternance. Cependant, malgré tous les avantages, choisir l'apprentissage est un choix fort qui a aussi ses contraintes !

  • Etre apprenti·e, comment ca se passe concrètement ?

  • Quelles sont les conséquences sur ma formation ?

  • Qu'en est il des doubles-diplômes avec ESPCI, HEC ou l'ENS ?

  • Qu'en est il de la poursuite en thèse ?

Etre apprenti·e, comment ca se passe concrètement ?

Le principe de l'alternance

  • Le cursus est aménagé de manière à alterner formation en entreprise et à l’Ecole. L’alternance se fait par bloc de semaines, permettant ainsi d’effectuer son apprentissage partout en France. La filière existe sur les 3 sites de l'Institut d'Optique (Paris-Saclay, Saint-Etienne et Bordeaux), avec des modalités d'alternance très similaires.
  • Le calendrier d’alternance permet la prise en main du projet en entreprise en première année et évolue vers le rythme de travail d’un·e ingénieur·e en troisième année. Vous pouvez télécharger une version schématique du calendrier d'alternance dans les documents accessibles sur la colonne de gauche.
  • Les apprenti·es sont accompagné·es, tout au long de leur parcours, par une maitresse ou un maître d’apprentissage en entreprise et par une tutrice ou un tuteur académique à l’Ecole. Cet accompagnement est le garant de la qualité de la formation en entreprise. 
  • Les apprenti·es sont salarié·es de leur entreprise (voir portail de l'alternance). Ils recoivent donc un salaire, dont le minimum dépend de votre âge et de votre année de formation. Un salaire typique en 3eme année de formation est de l'ordre de 1500 €/mois.
  • Etant salarié de leur entreprise,  les apprenti·es ont en particulier le devoir de se former en assistant à l'ensemble des cours (obligation d'assiduité). Voir document "droit et devoir et des apprentis" du CFA Paris-Saclay à télécharger ci-contre.
  • Les apprenti·es ne paient pas les frais de scolarité, et ont droit en outre à de nombreuses aides financières.
  • Les apprenti·es ont bien sûr accès aux congés payés, à raison d'un minimum de 5 semaines par année. Par comparaison avec la filière classique, il y a moins de vacances en 1ère année, mais cela s'inverse ensuite. Sur l'ensemble des 3 années, le temps de vacances est similaire entre les deux filières.

La formation académique

  • Les apprenti·es suivent une grande partie des cours en commun avec la filière classique. Cela garantit le socle de connaissances communes à tous les élèves ingénieur·es de l’Ecole y compris dans ses aspects fondamentaux.
  • Les apprenti·es suivent un semestre de formation spécifique (2nd semestre de la 1A), avec des objectifs pédagogiques identiques à ceux des classiques, mais avec une organisation permettant une intégration forte dans l'entreprise dès la première année. En outre les enseignements de ce semestre sont basés sur les pédagogies actives afin de permettre une meilleure appropriation des notions par les élèves. 
  • Des cours spécifiques sont prévus en fonction de la mission en entreprise, aussi bien sur les aspects scientifiques, que sur les formations « transverses » (management de projet, propriété intellectuelle, droit, etc…).
  • Les apprenti·es ne participent pas aux semaines spécifiques organisées en 1A et 2A (projets ou enseignements thématiques organisés par semaine et indépendant des cours), ni aux cours de 3A entre novembre et décembre (cours d'options).

L'international

  • En tant qu'apprenti·e, vous devez valider une période à l'international d'au minimum 9 semaines. La loi implique la possibilité pour votre entreprise de mettre en veille le contrat lors de l'expérience à l'international (avec interruption du salaire), mais des aides sont mises en place en compensation. 
  • Cette période pourra être pris sur le temps en entreprise, ou bien dans le cas d'un semestre de formation avec une université partenaire (1er semestre de la 3ème année). Attention cependant, il n'est pas possible de faire une année entière dans une université étrangère, et le semestre en question est "non-diplômant" (voir renseignements sur les pages dédiées à l'international) 
  • Voir ici pour plus d'informations sur la mobilité internationale des apprenti•es

Quelles sont les conséquences sur ma formation ?

En première année

Au premier semestre, vous suivez essentiellement la formation classique. A notez deux petites différences: vous avez d'une part une semaine spécifique au mois de novembre pendant laquelle vous serez en entreprise, alors que différents projets sont proposés aux "classiques" (comme le projet d'intégration en laboratoire). D'autre part, vous suivrez 3 cours d'introduction sur l'entreprise ( "droit du travail" et "vie économique de l'entreprise" et "Sensibilisation aux Violences Sexistes et Sexuelles") les mardis après midi du mois de décembre.  

Le second semestre de formation est spécifique aux apprenti·es, mais vous suivrez les mêmes cours avec des objectifs d'apprentissage identiques à la filière classique. Cette organisation spécifique vous permettra une de vous insérer efficacement au sein de l'entreprise pour un démarrage réussi de l'apprentissage. En outre, comme indiqué ci-dessus, vous bénéficierez de la mise en place de nouvelles pratiques pédagogiques ("pédagogies innovantes") vous permettant de vous impliquer plus en profondeur dans vos apprentissages.

En seconde année

Au niveau de la scolarité, vous êtes essentiellement intégrés au sein de la formation classique, à ceci près que vous devrez rester enter binôme entre apprenti·es pour la formation en TP. Concernant l'alternance, vous serez en entreprise pendant les semaines spécifiques pendant lesquelles les élèves en formation "classique" travaillent sur des projets courts.  Enfin, la grande période de temps en entreprise de la 2A peut être un moment idéal pour effectuer votre séjour à l'international (minimum 9 semaines requises sur l'ensemble des 3 années, voir ci-dessus).

En troisième année

  • Comme pour tous les élèves de n'importe quelle filière, vous avez accès à tous les "parcours ingénieurs écoles" sur les 3 sites de formation (hors cours d'options des mois de novembre et décembre). Ces parcours ingénieurs, qui donnent grade de master, sont (voir document "parcours 3A accessibles apprentissage"):
    • Sur Palaiseau : "Ingénieur des Systèmes Optiques Avancées" (IASO) et "Signal et Images" (SI)
    • Sur Bordeaux : " Technologie Numérique de l'Optique" et "Interactions Lumière Matière et Modélisation"
    • Sur Saint-Etienne : tous les élèves sont inscrits au master "Advanced Imaging et Material Appearance" AIMA (M1 et M2) de l'Université Jean-Monnet en double diplôme.
  • Un mois de formation aux "sciences de l'entreprise" (management, multiculturel, analyse financière, droit, propriété intellectuelle, Santé et Sécurité au travail...) est organisé au mois de mars sur le site de Palaiseau pour l'ensemble des apprenti·es (quel que soit le site de formation). Une aide financière est mise en place pour les apprenti·es sur les sites de Bordeaux et Saint-Etienne dont l'entreprise est éloignée du site de Palaiseau.

 

  • Quelques masters M2 en double diplôme autre que les parcours ingénieurs (voir informations dédiées aux masters et document "parcours 3A accessibles apprentissage"s) sont accessibles sous conditions tout en étant apprenti·e. Ces masters nécessitent souvent de modifier le rythme d'alternance pour passer en alternance "rapide", il est donc important d'avoir son site de formation proche du lieu d'apprentissage). En outre vos missions en entreprise doivent être en adéquation avec les thématiques du master. Enfin vous devez faire votre stage de master dans le cadre de votre entreprise, ce qui peut poser des problèmes pour le choix de thèse (voir ci-dessous sur la question des thèses). Enfin il faut avoir conscience que la charge de travail pour certains masters, notamment QLMN, est très importante et le choix de faire l'apprentissage en parallèle demande un investissement très important.

 

  • De manière générale beaucoup de masters ne sont cependant pas accessibles en raison de l’inadéquation du rythme d’alternance (attention le nombre d'élèves inscrits dans ces masters est souvent très faible). Faire l’apprentissage est un choix avec beaucoup d’avantages, mais il a aussi ses contraintes...

 

  • Il est possible aussi d'effectuer le 1er semestre de la 3ème année dans une université étrangère partenaire (voir informations dédiées sur l'international). Cela suppose bien sûr l'acceptation de votre dossier par l'université, et aussi l'accord de l'entreprise pour modifier le calendrier d'alternance. Notez cependant qu'il n'est pas possible de faire une année entière à l'international, et que le semestre en question, tout en vous garantissant une expérience enrichissante et valorisante pour votre parcours professionnel, ne permets pas de valider un double diplôme.

Qu'en est il des doubles-diplômes avec ESPCI, HEC ou l'ENS ?

  • Les doubles diplômes avec l’ESPCI et HEC sont possibles, mais le second cursus (ESPCI ou HEC) a lieu à la fin de l’apprentissage, après la 3A. Il faut donc penser ce double diplôme en terme de poursuite d'étude en générale.
  • Le double diplôme avec l'ENS Paris-Saclay n'est pas possible en raison des contraintes imposées. Notez cependant le tout petit nombre de place ouvert pour ce parcours...

Qu'en est il de la poursuite en thèse ?

De manière générale les apprenti·es peuvent décider de rentrer "réellement" dans la vie active à la fin de l'apprentissage, mais aussi de poursuivre des études (thèses, masters spécialisés en sciences, à HEC, autres...). On constate que le réseau constitué en entreprise, ainsi que l'expérience accumulée lors de l'apprentissage, est dans de nombreux cas un véritable atout pour les dossiers de candidature.

Une première chose à savoir est qu'il n'est pas nécessaire d'avoir faire un master M2 pour continuer en thèse, le diplôme d'ingénieur étant équivalent. Ainsi de nombreux apprenti·es s'engage en thèse à la fin de la formation, le taux de poursuite en thèse étant tout à fait similaire à celui des élèves sous statut étudiant.

Cependant il faut garder en tête que, dans de nombreux cas, les équipes de recherche proposant des thèses privilégient les élèves choisissant de faire leur stage de fin d'année (stage M2 ou 3A) dans leur équipe. Sauf dans le cas où l'apprentie effectue son apprentissage dans l'équipe où il souhaite faire sa thèse, ce n'est pas possible (l'apprentissage se termine par une longue période en entreprise en 3A). Dans les faits il est donc arrivé que des apprenti·es ne puissent pas candidater sur leur sujet de thèse préféré, ce qui peut se produire dans le cas d'équipes de recherche très fortement demandée (les chances d'y arriver pour les élèves sous statut étudiant est également faible étant donné la compétition importante). 

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